Le corps
L’interface entre le dedans et le dehors pour les êtres pensants que nous sommes réside dans la fonction de notre corps. Pour reprendre les mots de MERLEAU-PONTI  : visible et mobile, mon corps est au nombre des choses, il en est l’une d’elles, il est pris dans le tissu du monde et sa cohésion est celle d’une chose. Mais puisqu’il voit et se meut, il tient les choses en cercle autour de soi, elles sont une annexe ou un prolongement de lui-même, elles sont incrustées dans sa chair, elles font partie de sa définition pleine et le monde est fait de l’étoffe même du corps. Les paysages de nos vies, ceux issus de la géographie extérieure, apparaissent à nous parce qu’ils éveillent un écho en nous, parce que nous leur faisons accueil. « La nature est à l’intérieur » disait CEZANNE. Le corps sera dans l’exposition le mode privilégié de l’exploration des étendues psychiques dans le sens où il constitue la rotule entre les deux mondes, et mis en présence des choses du monde, il devient l’écho non plus d’elles mais de l’Etre, de notre envers charnel enfin exposé au regard.
Nous sommes en nous-mêmes comme un territoire à explorer. L’observation d’un paysage peut posséder pour nous la valeur d’un déplacement, d’une réflexion par un jeu de miroir. Déplacement dans l’espace du dedans, vers le plus reculé de l’être, vers « les lointains intérieurs ». Déplacements intimes nécessitant un dégagement du monde, la mise en route vers un ailleurs. L’épaisseur charnelle du corps agit comme une ultime pondération nous dégageant du réel et nous permettant, dans la contemplation paradoxale d’une étendue externe, de nous parcourir intérieurement. Déplacements – le rêve de parcourir des espaces ouverts – et dégagements – la translation du lieu au profit d’un parcours intérieur – sont nos deux ressorts évoquant le double mouvement de l’être dans l’espace et de l’espace dans l’être. Le corps, comme apparence et appartenance, réalise la liaison inespérée entre deux réalités.
La profondeur des choses
Ces espaces voisins, juste séparés par un dedans et un dehors, et malgré leur nature différente, peuvent trouver une unité commune dans la profondeur. Ne pas entendre par profondeur la distance entre une chose proche et une chose lointaine. Ne pas entendre non plus l’escamotage d’une chose par une autre depuis un point unique d’observation. Pour reprendre  la pensée de MERLEAU-PONTY, Ce qui fait énigme, c’est leur lien, c’est ce qui est entre elles – c’est que je voie les choses chacune à sa place précisément parce qu’elle s’éclipse l’une l’autre -, c’est qu’elles soient rivales devant mon regard précisément parce qu’elle sont chacune en son lieu. La profondeur dans ce contexte ne peut être prise comme une troisième dimension complétant largeur et hauteur. Elle les devance dans l’expression d’une « localité » globale présente dans tous les modes de l’espace, y compris la forme.
La profondeur déchire l’enveloppe des choses et leur permet de moduler dans l’instabilité.  En ce sens, elle rapproche l’expérience de l’Ame, qui voit la pensée fluctuer dans les étendues de l’Etre et le déplacement dans l’espace du dehors, où les choses perdent leur caractère anguleux pour s’offrir plus que se poser, et s’exhaler vaporeusement au regard qui les cueille.  
La profondeur de l'image plate
« La profondeur est l’endroit où notre cerveau et l’univers se rejoignent » disait CEZANNE. La peinture, tout comme la photographie, ne cherche pas à ajouter une dimension supplémentaire aux deux dimensions du format, ou même d’organiser un simulacre consistant à ressembler autant que possible à la vision empirique. La profondeur picturale. La profondeur germe sur son support comme aimait à le dire MERLEAU-PONTY, en dehors de toute relation physico-optique. La profondeur représente l’effort des choses pour venir au visible. En temps que telle, elle trouve un moyen d’expression dans la photographie.
La photographie par sa structure même est propice à dégager des notions binaires comme le noir et le blanc, la lumière et l'obscurité, l'ouvert et le fermé, et le dehors et le dedans. Le sujet est devant l'appareil : c'est l'instant de la pose. Lors de l'acte photographique et grâce à l'énergie de la lumière, l'image est s’impressionne en se plaquant sur le plan film. La communication de l'extérieur vers l'intérieur se fait par l'intermédiaire du diaphragme, sorte de passeur qui permet le réglage du flux lumineux, dosant avec précision la quantité de lumière qui imprègne la gélatine sensible. Par cette opération, on assiste au transport d'une rive à l'autre, de l'extérieur vers l'intérieur. Ce passage, perçu comme un mouvement, peut être considéré comme une profondeur apprivoisée, comme un retour des choses du visible vers leur existence interne. La pellicule ne retient que la voix de la lumière. Voila pourquoi notre mode principal d’expression sera la photographie, grâce à ce transport des choses et des êtres vers leur image profonde.
Par l’emploi de la photographie, nous visons enfin un dernier mouvement. Les images n’ont de l’importance que parce que le déplacement involontaire et imaginaire qui nous anime lors de leur contemplation constitue le mode privilégié de l’exploration de nous-mêmes. Car il s’agit bien d’une exploration où la condition humaine dans son ensemble peut se traduire en territoires et en itinéraires psychiques. Se perdre rêveusement dans la contemplation d’un paysage ou d’un corps représenté, ne serait-ce pas nous perdre en nous-mêmes, nous parcourir ?
Territoires
Le paysage n’est qu’illusion, et pourtant, comme une eau, le monde nous traverse lorsque nous le parcourons. L’étendue physique du monde existe par la profondeur psychique de l’être. Les territoires extérieurs et nos territoires intérieurs ne se contredisent pas mais s’associent : nous nous parcourons et parcourons le monde, nous l’inventons autant qu’il nous constitue. C’est de cette double nature spatiale dont il sera question ici.
Pour cette exposition, nous voulons nous situer dans l’espace vide entre ces deux réalités que sont le monde et nous. Dans cette respiration des êtres et des choses, nous voulons aborder la distance, celle de l’entre-deux, entre ces deux apparents contraires. Cette ouverture sur le rien, où ce n’est plus seulement nous qui regardons le monde, mais où le monde nous regarde, peut être vécue comme une étendue tant psychique que  physique, où les choses touchent leur envers. Là, sujets et objets s’unissent dans la même profondeur. Là, se trouve le point de contact entre le dehors et le dedans.
Les territoires extérieurs sont une réalité. A chaque déplacement l’œil capte ce que nous nommons paysage, même si la nature l’ignore. Villes, montagnes, chemins de plaine, arbre sur un coteau, bord de mer, chaumière au loin, autant de points pris au hasard, capter par l’œil, et qui forme le paysage. Tous nos déplacements, nos voyages et nos promenades, transcrivent le besoin de parcourir ces étendues. Le monde si vaste, l’étendue presque infinie, provoquent en nous un trouble, celui de la distance jamais abolie. Notre relation au monde passe exclusivement par le déplacement - la contemplation elle-même peut être comprise comme un déplacement immobile -, introduisant une valeur fondamentalement trajective à notre manière de l’appréhender. Il n’y a qu’à voir la fascination que nous portons encore aujourd’hui pour les voyages au long cours pour lesquels les plus hardis d’entre nous risquent leur vie.
Il n’y a qu’à voir aussi comment l’immobilité, plus que tout, pousse au voyage, à aller voir plus loin : comme si la sensation de la matière nous retenait dans une dépendance presque narcotique à la réalité. Il suffit d’une promenade, quelques pas tout au plus, pour que nos pieds pénètrent la profondeur de la matière que nos observons comme on s’enfonce dans la boue. Il suffit d’ouvrir un Atlas, de voir sur les cartes l’étendue se déployer avec des plissements ou des élancements qu’on la croirait élastique. Les territoires extérieurs existent bel et bien. Par une alchimie étonnante, l’œil les transforme en paysages que l’esprit recompose en étendue. Notre conscience de l’espace extérieur passe par l’œil, ce diaphragme, instrument optique subjectif, qui ouvre sur nos étendues intérieures.
Les étendues de l’Esprit, qu’Henri MICHAUX appelait « nos lointains intérieurs », sont une autre réalité. Le déplacement constitue le mode privilégié de l'exploration de nous-mêmes. Remémoration, sentiment ou réflexion, tout se passe comme si nous explorions les champs de notre monde intérieur à chaque instant, prenant une direction, bifurquant soudain, retrouvant un chemin intérieur oublié, pour finir par trouver en nous-mêmes, en un point précis, la réponse à nos questions. La condition humaine dans son ensemble peut se traduire en rythmes, territoires et itinéraires psychiques.  Notre Etre peut être vécu comme un espace du dedans répondant à l’espace du dehors. Difficile néanmoins de dire si ces étendues pourraient être elles cartographiées comme celles de la géographie. Il suffit simplement d’affirmer qu’une spatialité du dedans existe, faite de mémoire, de lieux plus ou moins apparents, plus ou moins cachés, et que l’assemblage de tout cela forme un rythme, une musicalité du dedans.
Il est surprenant de voir comment  le terme de chemin s’applique à la fois à nos déplacements physiques de place en place, et à une voie intérieure sur laquelle les religions insistent. Il-Râh, le chemin, a désigné dans le monde musulman fois le terme technique de route, ou d’itinéraire de migration, avant d’être utilisé par  les mystiques pour nommer  la « voie qui mène vers Dieu ». De même dans les religions aborigènes, où turjna djugurba désigne à la fois le parcours et les « empreintes des ancêtres », signifiant le chemin de la Loi. A un niveau profond du psychisme humain, il existe une relation claire entre repérage physique du chemin et énoncé de la Loi. Par l’intermédiaire du mouvement, de l’acte de se déplacer, les étendues psychiques et physiques sont deux réalités presque semblables. Sans vouloir affirmer qu’il existe un mètre carré mental à l’identique de la mesure physique, reconnaissons à ces deux types d’espace une profondeur unique, accessible par la perception, par la mentalisation de l’un et énonciation de l’autre.
Architecture
Au tournant des révolutions technologiques, comme lors des mutations profondes dans les mœurs, l’architecture est mise en demeure d’évoluer. Prise aujourd’hui dans l’urgence de se convertir aux impératifs de l’âge électronique, dans ce qu’il est convenu d’appeler la nouvelle économie à l’heure de la globalisation des marchés, elle semble pourtant balbutier. Depuis l’idée du Corbusier qui était que l’organisation moderne doit « créer la visualisation des évènements, les rendre saisissables presque instantanément au regard. Il faut un lieu pour cela, des méthodes d’expositions, en l’occurrence des bâtiments », les choses ont changé. L’inforoute du futur et ses réseaux ont transformé les individus en passe-muraille et les édifices en objets anachroniques. Est-ce alors la fin de l’architecture ? Il s’agit, en tout cas, d’une mutation profonde ne serait-ce que dans l’activité de conception : la notation, la représentation, la modélisation, la simulation, l’intégration des données, l’organisation des transactions entre les acteurs, la délocalisation et la fragmentation du processus… tout cela nous pousse-t-il vers cet « art total » dont parle Pierre RESTANY ou bien vers une disparition pure et simple de l’architecture ?
En conclusion de premier chapitre de l’Espace critique, la ville surexposée, Paul VIRILIO prédit « En fait, si l’architectonique se mesurait bien à la géologie, à la tectonique des reliefs naturels, avec les pyramides, les tours et autres détours néogothiques, elle ne se mesure plus désormais qu’aux techniques de pointe dont les vertigineuses prouesses nous exilent toutes de l’horizon terrestre ». A côté des techniques de la construction, se pose la question de la construction des techniques, et  de l’éventuelle disjonction entre architecture et construction. En 1967, dans un essai sur « la « dimension amoureuse » en architecture » étaients décrit ces deux extrêmes que sont l’architecture comme « œuvre totale » (Gesamtkunstwerk) et l’architecture comme « conditionnement de l’existence » (life conditioning). Ces deux termes reprennent les tentations constantes des architectes lorsqu’ils renoncent à créer des formes signifiantes liées à un fond commun de culture, lorsqu’ils mettent en doute « la possibilité permanente de l’homme ».
Alors que l’architecture était un projet d’espace, une image des lieux prise dans les plis d’un territoire, et dans un incessant passage de la partie au tout, son sens et son rôle semble devoir se redéfinir.
Postmodernité
David HARVEY, dans « The condition of postmodernity », en suivant une analyse marxiste, postule que nous aurions assisté à des changements majeurs, depuis les années soixante-dix, quant à notre expérience quotidienne de l’urbain. Deux causes à cela : d’une part le mode de production capitaliste industrielle a été remplacé par de nouveaux moyens d’accumulation flexibles et, d’autre part, les réseaux délocalisés ont pris le pas sur les grands groupes territoriaux. Alors que la modernité correspondait à la société industrielle, la postmodernité coïnciderait avec une société informationnelle dans laquelle l’espace et le temps se rapportent à une nouvelle configuration. L’introduction de nouvelles technologies, dans une foule de domaines allant des transports aux communications, a stimulé de nouveaux rapports à l’espace et au temps. En participant à la redéfinition de notre conception des durées et des distances, ces nouvelles technologies ont suscité de nouvelles représentations mentales : la vitesse, la simultanéité, l’instantanéité, se sont ajoutées aux dimensions spatiales traditionnelles. Ces modifications de la perception de la grandeur spatiales ont contribuées à revoir la notion de temporalité, enchaînée désormais à la quête incessante de la rapidité. Ce propos repose sur l’idée que le mode de production capitaliste, et les systèmes institutionnels qui lui sont subordonnés, sont orientés vers une recherche permanente d’appropriation du temps, et de l’espace. Ce propos se fait le prolongement de la pensée de Henri LEFEBVRE.
La condition postmoderne qui en résulte s’inscrit néanmoins dans des vagues successives de compression du temps et de l’espace, provoquées par les tendances à l’accumulation du capital. La conséquence ultime du phénomène se lit dans l’uniformisation de l’espace : c’est par le biais de la conquête du temps et des distances que se produit cette homogénéisation de l’espace. L’espace-temps, dès que l’on cesse de le définir par la rationalité  industrielle – par son projet d’homogénéité – apparaît comme différentiel, chaque lieu et chaque moment n’ayant d’existence que dans un ensemble, par les contrastes et oppositions qui le relient aux autres lieux et moments en le distinguant prévenait déjà LEFEBVRE.
En acceptant l’idée que le contrôle de l’espace associé au mode de production capitaliste conduit au contrôle social de l’espace vécu quotidien, HARVEY en cerne les conséquences pour la ville. Une tension perpétuelle sévit entre l’appropriation libre de l’espace à des fins individuelles et sociales et la domination de l’espace par la domination de la propriété privée et de l’état : en s’infiltrant dans la vie quotidienne, le capitalisme tend à marginaliser les espaces et les acteurs qui lui sont étrangers. La ville postmoderne tend à devenir une simple marchandise en fonction de l’accumulation du capital du fait du rapprochement entre les systèmes politico-institutionnels de production et les systèmes culturels de consommation. La marchandisation de la ville passe par un renversement ontologique de l’ordre urbain : dorénavant, l’esthétique prédomine sur l’éthique et désormais, dans l’organisation du capitalisme avancé, l’émergence des formes culturelles et les nouveaux modes d’accumulation flexibles, s’articulent au cycle de la compression de l’espace-temps.
Chemin sans chemin
L’espace géographique, - et les notions de territoire, d’étendue, d’itinéraire – semble devoir être repensé de manière "post technologique" après le développement des relations commerciales internationales et la révolution numérique. Nos déplacements prennent dorénavant d’autres sens que le simple déplacement spatial parce que nous pourrions faire autrement, c'est-à-dire ne plus nous déplacer et laisser venir à nous les choses et les paroles. Il nous semble qu’ils ont maintenant libre choix d’investir notre vie psychique.
 « Le Chemin sans chemin, là où les fils de Dieu se perdent et, en même temps, se retrouvent. »
Maître Eckhart
La ville selon la géographie
La ville est une entité géographique et démographique, un lieu de pouvoir, le lieu du politique par excellence. Pour la définir, référons-nous tout d’abord à la pensée wébérienne : « (la ville) constitue, en tout cas, un habitat concentré (au moins relativement), « une localité ». Dans les villes (mais pas seulement là), les maisons sont construites très près les unes des autres ; d’ailleurs aujourd’hui, la règle générale est de les bâtir mur contre mur ». De cette définition nous retenons quatre choses. La ville se caractérise par une localisation et une concentration, par l’expression physique de ses constructions, et par le principe de continuité (absolue si l’on s’en réfère à la règle générale que WEBER cite). Cela correspond en soi à une approche très répandue de la ville, mais qui aujourd’hui, et nous le verrons plus loin, se trouve être remis en cause.
Définissant la ville pour le géographe, on peut en dire « qu’elle correspond à un mode particulier d’occupation du sol ; elles rassemblent en un espace plus ou moins vaste, mais cependant relativement resserré, des groupes d’individus qui y vivent et y produisent ; elle peut être dynamique et prospère ou languissante et dégradée ; elle est le nœud des flux tour à tour centrifuges et centripètes de toute nature ». Reprenant cette idée de localisation, BEAUJEU-GARNIER introduit implicitement le concept de système urbain possédant un milieu interne, des groupes d’individus, et un milieu externe avec lequel le système entretient des relations sous la forme de flux. Cette dialogie interne/externe pose question dans la mesure où il faudrait comprendre leur nature complexe dans le contexte actuel. A grande échelle cette approche traite le site, à petite, elle étudie la situation, observant par le passage de la situation au site la valorisation des relations sociales de la société urbaine.
Les travaux allemands, ceux de CRYSTALLER et LOSCH en tête, sur les lieux centraux, entrepris dans la première moitié du vingtième siècle, eurent un retentissement considérable sur la manière d’appréhender la ville. Les notions d’organisation de l’espace en fonction des niveaux de centralité, et celle de fonctionnement territorial autour de la hiérarchie urbaine, introduirent une orientation territoriale et une distinction claire entre région urbanisée, région urbaine et aire d’influence dans l’appréhension du phénomène urbain. Le premier terme, région urbanisée, définit simplement l’espace couvert par la ville et ses prolongements extrêmes, c'est-à-dire l’agglomération totale, sans distinction administrative. Le second, région urbaine, définit la zone de rapports prioritaires directs et immédiats d’une ville avec sa périphérie. Unité organique dépassant le cadre bâti (qui définit la région urbanisée), elle sous-entend un lien de dépendance économique ou de tutelle administrative, voire un statut de satiété de la demande de service pour les aires dépendantes. Le troisième terme, aire d’influence, définit la zone sur laquelle s’étendent les différentes formes de relation avec un centre urbain important.
« La ville existe concrètement, … elle est l’élément fonctionnel d’un système économique, le cadre d’un pouvoir de décision exercées par une bourgeoisie cohérente, l’unité définie par la « quotidienneté » du marché du travail ». Les fonctions urbaines d’enrichissement, de responsabilité, de création et de transmission s’articulent dans l’espace social par le biais de la localisation du travail. Revenant à la définition de WEBER, où la ville était présentée comme un habitat concentré, donc comme la localisation résidentielle, nous distinguons le rapport entre économie et société dans la ville qui établit la difficile relation entre localisation résidentielle et localisation du travail.
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Lods ruins
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