Raconter l’histoire de l’Homme de Bessines à rebours — en commençant par une fin provisoire pour remonter vers l’origine — démontre comment l’intuition du départ croise trente ans plus tard nos préoccupations environnementales.
10
(Un Homme de Bessines de 6 mètres)
Marfa, désert de Chihuahua au Texas, un climat semi-aride où la sécheresse a définitivement eu la peau de l’agriculture au cours du XXe siècle. La bourgade ne devait son existence à la fin du siècle précédent qu’à la nécessité de ravitailler en eau les trains à vapeur. La prospérité des années 1920 est maintenant bien loin, la base aérienne militaire fermée, le tout remplacé in extremis par l’engouement de l’artiste Donald Judd pour l’endroit. Il déménage de New York à Marfa en 1973 et deux fondations en maintiennent aujourd’hui l’héritage, faisant de la petite ville désertique un haut lieu de l’art contemporain aux États-Unis. Bientôt s’y dressera un Homme de Bessines haut de 6 mètres : une sculpture anthropomorphique d’un vert artificiel faisant office de fontaine géante. Mi-homme, mi-extraterrestre, il rappellera s’il le fallait la présence de l’observatoire astronomique McDonald Observatory un peu plus au nord. Ce sera le prochain clone — et en aucun cas le dernier — de l’Homme de Bessines né dans la commune deux-sévrienne du même nom en 1991.
L’artiste français Fabrice Hyber — nommé en 2018 à l’Académie des beaux-arts — prépare cette sculpture depuis Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée, France) en utilisant le bois provenant de la vallée qu’il a plantée d’arbres durant trois décennies. L’artiste explique qu’il pleut à Marfa environ 500 mm d’eau en seulement quinze jours avant que la sécheresse ne domine le climat. Cette précieuse eau de pluie sera stockée dans un réservoir sous la sculpture-fontaine, puis restituée durant une seconde ou deux secondes toutes les heures le reste de l’année. La fermeture du site aux chevaux des ranchs voisins a déjà permis le retour d’une végétation disparue. Cette fontaine d’un genre nouveau va nécessairement créer un nouveau biotope, « un nouveau système, une seconde vallée », dit l’artiste, en référence à la vallée boisée doit provient le bois et qui est une œuvre en elle-même.
9
(Visite d’atelier après restauration)
Retour en Vendée, fin de l’année 2022. Un Homme et une Femme de Bessines trônent sur les piliers du portail qui ouvre sur la cour de la demeure bourgeoise abritant aujourd’hui les ateliers de l’artiste. Les grands volumes aménagés dans les granges s’enchaînent, les murs parés de plaques de contreplaqué avec une cinquantaine de toiles en cours, développant un propos écologique — Fabrice Hyber possède avant tout une pratique de peintre — représentant pour certains des êtres verts, « des martiens », dit-il. Dans un des ateliers, des moulages de l’Homme de Bessines, une quinzaine, mal ébarbés, une ou deux femmes parmi eux, des êtres siamois, des expériences de variation. Devant eux, leur moule surmonté d’une manivelle au pommeau vert. Le moulage s’avère très simple en produisant deux coques de résine, une pour l’avant et l’autre pour l’arrière. La sculpture, totalement creuse, permet la projection des jets d’eau par les onze orifices percés. Cette sculpture fontaine nécessite un bac de 600 litres à ses pieds pour être complète ainsi qu’un dispositif de pompage qui fait fonctionner la fontaine en circuit fermé.
Cinq nouvelles sculptures-fontaines ont été réinstallées sur la commune de Bessines en 2022 en remplacement des premières. L’évènement est d’importance puisque la grande aventure de cet homme extraterrestre à partie de cette petite commune à proximité de Niort. L’artiste précise qu’il ne s’agit pas d’une restauration, mais d’un entretien, chose qu’il avait compris dès la création de l’œuvre. Il le dit simplement : « Au départ, il y a un Homme de Bessines en bronze. Lorsqu’il est abîmé, on le déplace pour le protéger, puis on en met un autre à la place. On ajoute donc un petit homme vert, ce qui revient à augmenter l’œuvre ; l’entretien fait que l’œuvre existe plus encore ! »
À la suite de la disparition de deux sculptures, vraisemblablement volées pour la valeur marchande du métal qui les constitue, le conseil municipal — avec l’assistance de la direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine — a entrepris l’entretien de l’œuvre initiale. Les hommes de bronze ont été déposés et cinq nouvelles fontaines ont été installées durant l’été 2022 à l’emplacement des anciennes. Fabrice Hyber a tout de suite accepté l’idée de cet entretien et proposé la substitution des sculptures de bronze par de nouvelles, en résine cette fois pour éviter de nouveaux vols. Cela n’aura pas empêché des dégradations et le nouveau début de l’Homme de Bessines fut émaillé de vandalisme et d’un vol. Ce dernier aura fait l’objet d’une communication dans la presse locale et d’une enquête de gendarmerie avant que le voleur ne se décide à abandonner son butin dans un chemin pour ne plus être inquiété. Depuis l’artiste à mis en place un suivi. Dès qu’il y a une dégradation, un de ses assistants va la réparer. Cette réactivation de l’œuvre a donné aux élus l’idée d’une nouvelle commande publique à l’artiste qui concernerait les vitraux de l’église du village.
Las, le vandalisme se poursuit et plusieurs statues ont dû être remplacées. La sécheresse estivale n’arrange rien. Les fontaines ne peuvent être remplies et les petits bonhommes restent secs, attendant des jours meilleurs.
8
(Prolifération)
L’Homme de Bessines a d’emblée été conçu « comme une chose qui se développe et qu’on a envie de protéger » en dit Fabrice Hyber. L’œuvre était commencée là, à Bessines, sans pour autant être terminée puisqu’elle ne sera jamais finie à l’instar des autres œuvres de l’artiste telle le Mètre carré de rouge à lèvres (1984) qui est une œuvre qui ne sèchera jamais ou le Plus gros savon du monde (1991) qui est maintenant dans la Vallée et qui n’en finit pas de fondre. Beaucoup de ses œuvres sont en perpétuelle mutation et il arrive régulièrement à l’artiste de continuer des tableaux lorsqu’ils reviennent dans ses ateliers.
Ce goût pour la mutation fait que l’Homme de Bessines change sans cesse de matérialité en fonction de ses apparitions : fondu en bronze au départ, il a pu être fabriqué ensuite en plastique, en résine, en polyester, époxy, porcelaine, fonte, etc. Il pourrait être constitué de n’importe quel matériau comme le prouve l’essai fait dans la Vallée avec du compost. Sa taille aussi change. Il peut être petit, très petit même lorsqu’il fut produit sous forme de fèves pour la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Bientôt, il sera possible de le télécharger sous forme NFT et l’imprimer soi-même. Le processus de mutation est capital pour l’artiste, faisant de l’Homme de Bessines une œuvre virale et illimitée. Depuis sa première installation en 1991, il s’est diffusé à travers le monde et l’artiste estime qu’il en existerait plus de mille à ce jour, parfois seul, souvent en groupe, ils se trouvent dans la majorité des cas dans des collections privées, mais aussi dans l’espace public de façon pérenne. 69 Hommes de Bessines ont pris place à Lisbonne et 49 à Shanghai (ils sont dans ce dernier lieu à l’échelle 1 et revêtu d’un pagne pour ne pas choquer la morale). Tokyo, Londres, etc., le nombre, la taille et les matériaux changent, mais pas le principe d’un homme-fontaine de couleur verte toujours reconnaissable à son aspect débonnaire.
Pour fêter les 30 ans de l’Homme de Bessines, le Palais Royal de Paris a accueilli, en 2022, 30 de ces hommes en résine armée dans la fontaine des jardins. Quittant sa première localité en bordure du marais mouillé poitevin, l’étrange personnage aura rencontré bien des milieux urbains, des métropoles asiatiques au décor monumental du XVIIIe siècle, à l’antique, des façades du Palais royal. Toujours en mutation l’œuvre a alors accueilli pour la première fois une Femme de Bessines parmi le groupe de sculptures.
7
(Réception de la population)
Pour les 20 ans de l’œuvre, en 2011, un premier entretien avait eu lieu. Pour l’occasion, Fabrice Hyber était venu expliquer aux enfants de l’école communale : « C’est un extraterrestre qui se pose dans votre village. Il va conquérir le monde entier. Vert, il est né de la nature. Il n’est pas impressionnant, tu peux te l’approprier. Nu, il expulse l’eau par ses 11 orifices, l’eau c’est la vie, il la puise et te la donne. »
6
(L’œuvre initiale)
Bessines, 1991. Les cinq hommes fontaines mesurent 86 cm de haut, soit la moitié de la taille de l’artiste, et sont peints d’un vert couleur de jeune pousse de printemps, une couleur que l’on repère de loin même dans le paysage végétal de cette petite commune. Il fallait qu’ils soient « du vert le plus vert possible, le plus artificiel », de la même couleur que certains tracteurs agricoles, mais sans être une référence exacte puisque l’artiste l’adapte à chaque contexte. Le propos de l’artiste se veut écosophique : sous un aspect ordinaire, chaque sculpture est percée à l’endroit des onze orifices corporels — de la bouche au sexe en passant par les yeux, les narines et les tétons — d’où jaillissent des filets d’eau, reliant leur nature humaine au marais tout proche, aux aquifères souterrains et peut-être même à un espace extraterrestre comme le sous-entend leur couleur. L’artiste les qualifie volontiers d’extraterriens, mais explique qu’ils sont les représentants de l’ère du verseau, symboles de l’échange, de la relation, et de la fluidité.
La petite commune de Bessines possède une topographie particulière. En contrebas, là où le village s’est formé autour de la rue du Four, en limite du marais, un premier Homme de Bessines a pris place dans le jardin de l’espace Noisy (la salle des fêtes de la commune), juste devant le bief Jarron qui assure la limite symbolique entre la ville et son marais au biotope si riche. Un second est présent devant l’actuelle mairie qui était au XIXe siècle une petite école composée d’une classe mixte et d’un logement destiné à l’instituteur. Installé sous les marronniers, il fait face au passage piéton qui mène à la nouvelle école. Le troisième se situe sur le coteau qui dominait l’ancien golfe des Pictons, tout proche de l’église romane Saint-Caprais, étape sur le Chemin de Compostelle qui mène à une autre mer. L’édifice, dédicacé au saint décapité, aura subi bien des péripéties entre destructions lors des guerres de Religion du XVIe siècle, restaurations diverses et effondrement accidentel en XXe siècle. Un quatrième Homme se situe en sortie du village dans un faubourg de pavillons récents, rue Jean Richard (l’acteur, devenu circadien, était natif de la commune), devant le domicile de Claude Juin. Enfin, le cinquième se situe rue Pierre Mendes-France en direction de Niort. À son sujet, Fabrice Hyber raconte qu’à cet endroit, on voyait à perte de vue au-delà des champs. Il s’écrit à un moment : « il sera là ». Claude Juin, le maire de l’époque, voit alors un fer à cheval à ses pieds, le signe du destin. Depuis, l’urbanisation commerciale a gagné sur les terres agricoles et cet homme-là s’était retrouvé entouré de hangars avant de disparaître. Le bac de la fontaine avait même été rempli de terre et d’herbe.
5
(Installation et inauguration)
L’inauguration a eu lieu en présence de François Barré au mois de décembre 1991. L’époque était polarisée par un conflit écologique autour de la création d’une autoroute traversant le marais. Lors de l’inauguration, il n’y avait pas grand monde, raconte Hyber, mais des manifestants ont surgi avec des panneaux « Nous sommes tous des petits hommes verts » pour protester contre la création de cette infrastructure, ce qui lui fait dire à l’artiste que l’Homme de Bessines fut d’emblée un symbole du vivant : « une sorte de réserve de vie, un signe de vie ».
4
(La commande)
En 1988, Claude Juin, alors maire, propose la réalisation d’une œuvre d’art dans sa commune pour encourager la création artistique et la rapprocher de la population. Guy Tortosa, conseiller pour les arts plastiques à la DRAC Poitou-Charente, avait proposé à Fabrice Hyber de participer à ce concours auquel répondait entre autres Erik Dietman. Hyber, âgé de 29 ans, avait proposé deux projets très différents : le premier consistait à recouvrir un sol de béton qui se serait enfoncé dans le marais, et le second faisait l’opposé avec ces sculptures fontaines qui allaient envahir le monde. Ce dernier projet avait été lauréat de l’appel à projets sans toutefois relever d’une commande publique à proprement parler, car l’approche de Farice Hyber pouvait dérouter par son manque de monumentalité. Le projet était présenté par l’artiste comme un manifeste contre la commande publique habituelle. Béatrice Salmon, responsable de la commande publique au ministère de la Culture, était venue visiter l’atelier de l’artiste à Nantes. Ayant vu la sculpture déjà réalisée, à la ressemblance de son créateur qui avait fait un moulage de son propre corps, elle avait validé le soutien financier de la direction des arts plastiques du ministère de la Culture après deux ans d’atermoiement.
Sur un dessin préparatoire, Fabrice Hyber avait dessiné l’homme de face et de profil, avec un simple contour vert et des points noirs là où l’eau devait jaillir. Le dessin est si simple qu’il est difficile de savoir s’il s’agit de coupes ou de vues extérieures tant son visage est réduit à ses orifices. Les yeux sont des trous d’épingle. On comprend par là que l’Homme de Bessines ne possède pas d’échelle puisqu’il n’a pas de regard.
3
(Fabrice Hyber)
L’œuvre d’Hyber est protéiforme. Il dit préférer la peinture à la sculpture tout comme il préfère semer que planter des arbres. De même, il dit aimer l’accident duquel naît l’invention, le raté d’un trait qui provoque une perturbation et donc une mutation. Sur les toiles qu’il peint aujourd’hui, des hommes verts et des femmes vertes sur un sol étonnamment aride qui pourrait être celui d’une autre planète, ou de la nôtre, devenue impropre à la vie. Parfois, leurs jambes entrent dans la terre pour devenir des racines. D’autres fois, c’est un écosystème complexe qui est stylisé. Le rapprochement de ces personnages avec la création d’une forêt de 70 hectares dans sa Vallée, l’Atelier des Jardiniers à Montrouge qu’il vient de confonder ou encore le fait que l’artiste soit ambassadeur du fonds « ONF-Agir pour la forêt » montre le caractère systémique d’une œuvre orienté sur le vivant, une écologie de la mutation articulant l’art et la science.
2
(Le marais poitevin)
La topographie de la commune de Bessines exprime des temps géologiques puisque 8 000 av. J.-C., ce qui est aujourd’hui le marais poitevin était un golfe de l’océan Atlantique. La Tranche tout comme Maillezais étaient des îles et la mer venait lécher l’ancien rivage sur lequel est juchée l’actuelle église surplombant le village. Le golfe s’envasa peu à peu. D’un côté, les courants marins apportaient de fines particules d’argiles de la Gironde et de la Loire pour créer le bri, cette roche argileuse bleutée. En amont, les rivières complétèrent l’envasement par des dépôts alluvionnaires prélevés dans leurs cours supérieurs. Dans ce marais recouvert d’eau douce au moins neuf mois par an, l’accumulation de matière organique en décomposition donna naissance aux tourbes. Les travaux hydrauliques — création de canaux et endiguement — des abbayes voisines permirent ensuite de drainer ces espaces atterris dès le VIe siècle et durant plus d’un millénaire. L’histoire de ce marais est avant tout une histoire d’eau de surface et celle de travaux hydrauliques titanesques pour permettre sa mise en culture.
1
(L’eau verte)
Fabrice Hyber pose ses hommes-fontaines comme les gardiens de « quelque chose », sans arrogance ni autorité, qui prennent l’eau, la filtre et la redonne sans cesse, et cette fonction à avoir cette longue histoire locale, mais aussi globale.
Il est d’usage de distinguer trois catégories d’eau : l’eau bleue, celle des fleuves et des nappes phréatiques utilisées par les réseaux de distribution d’eau potable, l’eau verte qui correspond aux précipitations alimentant directement la végétation et enfin l’eau grise nécessaire à la dilution des pollutions. L’eau bleue fait depuis longtemps l’objet d’une attention concernant l’état de la ressource puisque l’activité humaine en dépend. L’eau verte commence seulement à être interrogée dans la globalité du cycle de l’eau. Alors que le droit évolue et que certains fleuves se voient octroyer une personnalité juridique, se pose maintenant la question d’instaurer un droit à l’eau verte pour les animaux et les végétaux. L’été 2022 a été marqué par des records de températures, une sécheresse et les restrictions qui l’accompagnent. Les prévisions climatiques sont sombres en la matière puisqu’elles nous promettent la répétition accrue de ce genre d’évènements. Le droit de l’accès à l’eau se posera pour les humains et il est indispensable dès à présent de l’affirmer aussi pour les non-humains.
Parallèlement, l’érosion de la biodiversité n’a cessé de s’accroitre en l’espace de 30 ans.
0
(Un signe de vie)
Issu de ce milieu très spécifique, sur le rivage de l’ancien Golfe, là où l’eau verte a remplacé l’eau bleue au fil des millénaires et a produit de prolixes effets sur une nature florissante, l’Homme de Bessines en est le témoin : un gardien du vivant. Dans sa prolifération, il dispense ce témoignage à travers le monde.
C’était le début du printemps dans le marais, alors que la vie sourdre, dans l’attente de jaillir. J’avais remarqué un chablis dont le tronc enjambait une conche et j’avais été attiré par la couleur noire de la terre entourant ses racines mises à nu. Elle m’a donné envie de m’assoir. Une invitation de la nature dans la courbure formée par la motte oblique émergeant du sol. Le vent était moins fort, à l’abri, et à mes pieds s’étendait un sol jaune, encore détrempé des dernières inondations. Bientôt les herbes seraient hautes et les canaux s’animeraient du frétillement des têtards. Un chuintement comparable au sifflement des lièvres à la saison des amours attira mon attention. Aucun lièvre n’aurait osé s’aventurer ici, de peur de se mouiller les pattes. Ils étaient dans la prairie suivante, à une cinquantaine de mètres. Des petits êtres, formant une joyeuse communauté heureuse : certains étaient couchés pendant que d’autres couraient par jeu, mais tous avaient cette étonnante manière de cracher de l’eau par tous leurs orifices. Malgré mes mauvais yeux, je les ai observés jusqu’au soir. Puis je suis revenu, dès le lendemain, et bien sûr, ils avaient disparu. Il m’a fallu plusieurs jours pour les retrouver, en quadrillant le marais par ses conches. Alors que mon canoé glissait en silence, je les ai retrouvé dans une clairière où ils avaient formé un cercle, exhalant toujours quantité d’eau de leur corps. C’est ainsi que j’ai revu pour la dernière fois les hommes de Bessines.
Remerciements à
Fabrice Hyber pour nous avoir accordé un entretien un dimanche matin alors qu’il préparait l’inauguration de son exposition La Vallée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain.
Christophe Guinot, maire de Bessines, pour son engagement dans la restauration de l’œuvre.
Guy Tortosa, ancien conseiller pour les arts plastiques.
Claude Juin, ancien maire de la commune et commanditaire de l’œuvre.

Retour au début