Gérer le présent et préparer l’avenir font partie de nos préoccupations quotidiennes. Poussant cette réflexion, certaines collectivités se sont engagées dans des politiques temporelles plus ambitieuses qui ont pris la forme de bureaux des temps et de prospective territoriale. L’importance grandissante du développement durable donne à ces initiatives une nouvelle pertinence.
Les bureaux des temps
Parallèlement à l’adoption des 35 heures, le rapport d’Edmond Hervé en 2001 intitulé « temps des villes » décrivait la nécessité de constituer un bureau des temps dans les villes de plus de 50 000 habitants afin d’harmoniser les horaires des services publics avec les nouveaux modes de vie. Ce rapport s’appuyait sur l’exemple des politiques temporelles italiennes très en avance dans les domaines de la concertation et de l’articulation entre travail et vie citadine. Ces politiques y avaient vu le jour dès 1985 sous l’impulsion du mouvement féministe pour se concrétiser par deux lois en 2000. L’adaptation de la société au travail des femmes s’est peu à peu étendue dans les grandes villes à l’adaptation des horaires des espaces publics puis à des expériences novatrices à Rome ou à Milan avec la création de « banques de temps » permettant d’échanger des services de solidarité.
En France, une quinzaine de bureaux des temps a été créée et sont regroupés au sein de l’association Tempo Territorial. L’agence des temps de Poitiers fut la première en 2001, constituée comme un observatoire, un lieu de conseil et de sensibilisation des « producteurs de temps » avec des résultats concrets comme un système de transport en commun « à fréquence », des accès modulés aux services publics, ou encore une organisation des modes de garde des enfants. Rennes, Paris et le Grand Lyon ont rapidement suivi. Toutes ces démarches s’appuient sur une vaste concertation entre élus, professionnels, associations, syndicats et usagers.
Les résultats de ces politiques ont surtout investi le champ social comme l’élargissement d’horaires pour des crèches, la création d’une nocturne dans les piscines ou des maisons des services publics accessibles lors d’une large plage horaire. Dans le domaine technique, le Grand Lyon montre l’exemple avec des réponses sensées telles que des plans de déplacement interentreprises ou la voirie à temps partagé. Cette dernière idée consiste à organiser l’usage d’un espace au fil de la journée ou de l’année : une rue peut être aménagée en site propre pour permettre aux bus d’échapper à la circulation dans le sens le plus opportun selon la période horaire. L’intérêt d’une réflexion sur le temps réside dans cette pragmatique du quotidien. La démarche a maintenant fait ses preuves et l’Espace de temps du Grand Lyon est amené à faire partager son expertise sur de l’offre de services innovants au sein de projets urbains tel celui de Lyon Confluence.
La prospective territoriale
L’autre grande politique temporelle est la prospective territoriale. Avec les lois Voynet, Chevènement et SRU, les acteurs locaux ont acquis une autonomie et une responsabilité face à leur avenir. La prospective territoriale, théorisée en partie par le laboratoire LIPSOR du CNAM, permet de construire des représentations collectives du futur par une méthode participative et de transformer cette vision en un programme d’actions publiques susceptible d’engager le territoire concerné vers un avenir souhaitable, déviant des tendances initiales. Toutes les régions ont réalisé au moins un exercice de ce type à partir de la méthode des scénarii. Cette démarche sert à l’élaboration de nouveaux instruments territoriaux tels que les SCOT et les Agenda 21. Avec le recul de presque vingt ans d’expérience, les outils et méthodes ont fait la preuve de leur efficacité (voir Techni. cités — N° 151 du 8 juin 2008) et on peut dorénavant envisager d’aller plus loin.
Il est intéressant de noter que, dans les pays anglo-saxons, des démarches de prospective plus opérationnelles sont apparues ces dernières années sous le vocable de visioning pour envisager avec les habitants concernés l’avenir d’un quartier, d’une ville ou d’une région. Le visioning se pratique en cinq phases : pédagogie, participation, scénarisation, modélisation et évaluation. Des ateliers publics élaborent des scénarii d’urbanisme qui sont ensuite intégrés dans un SIG afin de produire des modèles de simulation fournissant des indicateurs dont on pourra ensuite jauger en partie les performances. Los Angeles a achevé en 2005 le programme Compass de prospective territoriale qui marque une rupture avec le modèle suburbain classique tout en prévoyant l’intégration de 6 millions d’habitants supplémentaires pour 2030. Cette méthode de travail pragmatique articule participation des citoyens, projet et évaluation.
Mouvement de fond
Les politiques temporelles sont apparues avec l’évolution des modes de vie : la diminution de l’uniformité professionnelle, le passage graduel dans le troisième âge, l’individualisation des comportements et le développement des mobilités. D’autre part, les schémas d’orientation, plans directeurs et documents de planification s’imbriquent et doivent tenir compte de l’importance du capital temps. Décaler des horaires de services publics, mettre en place un système de transport à la demande permettent d’améliorer le service au public et d’optimiser les moyens. De même, la réflexion à long terme sur nos territoires nous engage à réfléchir aux investissements stratégiques et à éliminer les faux semblants.
Les démarches des bureaux des temps et de prospective territoriale sont finalement très proches. Elles conduisent à un travail transversal des services et bien souvent au rapprochement entre les acteurs. Il va sans dire que ce travail transversal est compliqué, car les administrations ont encore beaucoup de mal à s’y adapter. À l’avenir, bureau de temps et prospective territoriale se mélangeront certainement dans l’emboîtement des échelles temporelles abordées. La pensée du temps se conjugue de plus en plus avec les impératifs environnementaux. L’enjeu climatique et l’engagement de réduction des gaz à effet de serre peuvent trouver des solutions simples dans l’organisation des temps des territoires. La ville de Strasbourg désire harmoniser les horaires des entreprises et des établissements scolaires afin de désengorger les axes de circulation et lisser la pollution automobile. En aménageant les différents horaires, elle espère écrêter les heures pleines du trafic des véhicules de transports en commun et limiter leur nombre et leur rejet.
Le développement de politiques temporelles transversales permettra à terme la mise en réseau et la mutualisation des moyens, le renforcement de la démocratie participative et surtout le fait que le concept de développement durable primera sur l’aménagement physique. Une autre voie de développement est possible : celle qui résume toutes nos actions au service d’une dynamique territoriale.
Vers un nouvel essor des politiques temporelles ?
11 Juin 2017
Ce texte a été produit par le CNFPT - Service Public Territorial n° 27 et rédigé par Valérie Lachenaud.
Depuis une vingtaine d'années, les collectivités s'intéressent au temps. Elles réfléchissent à des politiques temporelles, qui visent à améliorer la qualité de vie des habitants, mieux adapter les horaires des services publics aux besoins des habitants et diminuer les inégalités sociales et de sexe… Mais ces approches n'ont pas encore investi tous les aspects de l'action publique. Alors même qu'elles apportent des réponses précieuses aux grands enjeux actuels.
L'heure est-elle venue pour un nouvel essor des politiques temporelles ? La question mérite d'être posée car elles semblent plus que jamais d'actualité. Apparues en France dans les années 2000, dans des collectivités pionnières comme Poitiers, Belfort, Paris, Rennes ou Saint-Denis, via l'éclosion de "bureaux des temps", ces approches ont donné un nouveau souffle à l'action locale. Leur point commun ? Une attention particulière portée au facteur temps dans tous les domaines d'intervention des collectivités et le souhait d'expérimenter de nouvelles approches en faveur d'une réduction des inégalités face à cette donnée, d'une meilleure articulation des temps personnels, familiaux, professionnels, sociaux et civiques. Mais aussi le constat que la société produit de plus en plus de désynchronisation entre les citoyens (un phénomène accentué par l'évolution du travail) et un sentiment diffus de manque de "temps" ou de perte de maîtrise de son temps propre pour un nombre croissant d'individus.
Rennes débute en s'attelant à la fois à la question des inégalités hommes/femmes et des inégalités sociales. "Dans le cadre d'un programme européen Equal, nous avons travaillé sur les horaires de travail des femmes agents d'entretien, qui avaient une vie extrêmement rude. Elles arrivaient tôt le matin, avant les heures d'arrivée des bureaux, pour revenir à leur fermeture. Et si elles élevaient seules des enfants, elles ne pouvaient s'en occuper comme elles l'auraient souhaité, puisqu'elles étaient en décalage constant par rapport à eux", se rappelle Evelyne Reeves, responsable du bureau des temps de la ville de Rennes et de Rennes métropole.
Faire autrement
Rennes applique sur ce projet les méthodes qui feront le succès des politiques temporelles : analyse de la situation, regard neuf ("et si l'on faisait autrement ?") concertation entre les différentes acteurs concernés. A la clef, une resynchronisation réussie des horaires de ménages et des heures de bureau. "Les agents d'entretien ont tout simplement appris à travailler autrement : à passer l'aspirateur aux heures où cela ne dérange pas (quand les agents sont absents ou qu’ils n’ont pas d’appel à passer), à demander aux salariés à quelle heure ils pouvaient nettoyer leur bureau, etc.", explique Evelyne Reeves.
Mais c'est un autre fait d'armes qui assoit la légitimité du bureau des temps de Rennes : le décalage de quinze minutes des heures de cours de l'université, pour les désynchroniser des horaires des entreprises, et désengorger le métro. "Les économies induites par cette simple mesure ont été évaluées par une chercheuse à 12 millions d'euros, grâce notamment à la réduction du nombre de rames en circulation. Le fait qu'un petit service comme le notre, doté de deux équivalents temps, puisse faire économiser à la collectivité une telle somme a marqué les esprits".
Car au fil des années, les bureaux des temps ont dû faire leurs preuves… sous peine de voir leur existence remise en cause à chaque changement de majorité, ou période de restriction budgétaire. "Presque 20 ans se sont écoulés depuis les premières initiatives et le bilan est contrasté. Les expertises temporelles se sont imposées dans la vie locale, et ont été parfois absorbées par les autres services, qui se sont appropriés la démarche", avance Patrick Vassallo, adjoint au maire de Saint-Denis, en charge, notamment, des temps dans la ville. Une bonne nouvelle ? Pas si sûr. "C'est rarement un bon signe quand les structures dédiées à une question disparaissent. En période de vaches maigres, les collectivités ont tendance à se recentrer sur leurs compétences obligatoires et à supprimer les fonctions transversales. D'autant plus qu'un soupçon d'intellectualité plane au dessus de ces politiques. Le temps, c'est dans l'esprit de beaucoup une affaire de philosophes! ".
Une question directement liée à la transition énergétique
Un a priori d'autant plus regrettable que les politiques temporelles sont peut-être encore plus vitales aujourd'hui qu'à leurs débuts. "Il n'y aura pas de transition énergétique, si nous n'arrivons pas à travailler sur l'articulation des temps. Cette question est devenu celle du développement durable", lance Patrick Vassallo. De plus en plus de collectivités travaillent sur ces sujets. "Nous vivons dans un monde où les ressources sont finies. Il faut vivre apprendre à vivre, consommer, travailler autrement", surenchérit Evelyne Reeves.
Beaucoup de collectivités montrent l'exemple. Grenoble expérimente depuis 2003 une politique de "chrono-aménagement". Objectif ? Lutter contre l'étalement géographique de la ville en ralentissant la circulation sur les voies rapides. Une approche qui s'étaye sur une analyse approfondie des effets pervers du développement massif des infrastructures routières entre le centre et la périphérie. Les grands nœuds autoroutiers ont en effet contribué à disséminer les logements et les activités dans les agglomérations et modifié le rapport à l'espace des habitants : ces derniers ne raisonnent plus en termes de kilomètres, mais de temps de trajet. Ils ne disent plus "j'habite à 15 km du centre de Grenoble, mais à 15 minutes du centre ville". Ils sont poussés depuis des années à habiter toujours plus loin du centre et la facture écologique n'est pas neutre : étalement de l'habitat (à fortiori dans les villes qui laissent se multiplier les zones pavillonnaires), recul progressif des terres agricoles, nuisances sonores et pollution, multiplication des déplacements avec perte de qualité de vie et sentiment de "grignotage" du temps libre par les transports, etc.
En 2005, l'agence d'urbanisme de la région grenobloise (Aurg), l'État en charge des infrastructures et le syndicat mixte du schéma directeur de la région grenobloise démarrent une expérience originale de réduction de la vitesse sur les voies rapides (baptisée "les autoroutes apaisées"). Son pari : recréer de la "distance" là où la notion de kilomètres avait tendance à être oubliée, pour modifier le comportement des habitants, et à terme re-densifier les villes. Concrètement, la vitesse maximale de ces voies rapides est limitée à 70 km, 24 h/24 h. Une politique qui vise à garantir, à toute heure, un temps de parcours homogène. L'automobiliste échange ainsi un peu de rapidité en heures creuses, contre une meilleure fiabilité du trajet aux heures de pointe. En limitant la vitesse, on évite en effet paradoxalement des bouchons, l'effet accordéon du passage de 130 km/h à 110 km/h étant selon certaines études l'une des toutes premières sources d'embouteillage.
Une grille de lecture passionnante
Au fil des années, les sujets saisis par les politiques temporelles n'ont cessé de s'étendre, le temps devenant une grille de lecture passionnante pour réinterroger les politiques. "C'est sans doute la question la plus universelle, qui traverse toutes les politiques publiques. Chaque jour, un nouveau terrain d'action s'ouvre pour nous", avance Katja Krüger, conseillère municipale chargée des temps de la ville à Rennes.
L'aménagement a notamment tout intérêt à s'intéresser aux politiques temporelles, même si les débuts peuvent paraître timides. "C'est incontestablement l'un des sujets les plus intéressants aujourd'hui. Mais il est assez rare que les urbanistes travaillent avec les bureaux des temps : le temps reste pour eux quelque chose d'abstrait, un aspect en général absent de leurs formations", explique Sandra Mallet, maître de conférence à l'Institut d'aménagement du territoire, d'environnement et d'urbanisme de l'université de Reims. Si les bureaux des temps interviennent parfois au niveau des études de projets, ils sont rarement impliqués dans l'élaboration des documents d'urbanisme, comme le Schéma de cohérence territoriale (SCoT), alors qu'ils y auraient naturellement leur place.
Dans certaines villes, un important travail est pourtant fait pour rapprocher les deux mondes. Dans le cadre de l'aménagement de la place Jean-Jaurès, en face de la basilique, la ville de Saint-Denis a choisi d'en faire un espace avec des principes proches de la place de la République à Paris : une grande place multimodale, s'adaptant à tous les usages au fil du temps et des saisons. Des groupes d'usagers, dont un groupe d'adolescents, ont permis d'orienter les choix en fonction de leurs pratiques. C'est ainsi qu'un granit a été retenu au sol, pour permettre aux skaters de glisser, sans que le surface se transforme l'hiver en une patinoire dangereuse pour les autres générations.
Une approche que Jean Richer, architecte urbaniste membre du collectif "ville fluctuante" ne renierait pas. "Nous sommes vraiment sortis de l'époque de l'architecture classique - ce que l'on appelait la "frozen music", la "musique gelée"-, où l'on construisait pour l'éternité. Nous allons de plus en plus vers un monde de solutions flexibles, polyvalentes, mutables et réversibles". A la demande des collectivités, les projets doivent de plus en plus prévoir la transformation future des bâtiments (des parkings amenés à devenir plus tard logements, puis bureaux, etc.) ; le partage des équipements entre différents publics en fonction de l'heure de la journée, et l'adoption d'un urbanisme tactique. Une collectivité offre par exemple un lieu aux usagers, pour que ceux-ci inventent l'usage qu'ils veulent en faire. A la collectivité après de leur emboiter le pas et de conforter la démarche.
Un mouvement qui n'en est encore qu'à ses balbutiements. "L'intérêt pour ces approches est flagrant, mais on peine encore à trouver des exemples de réalisations concrètes. Nous n'en sommes qu'au début, même si une chose est sûre : c'est vers ce type de solutions qu'il faut aller", conclut Jean Richer.
Sept bonnes raisons de s'y intéresser
La qualité de vie des habitants : le sentiment de maîtrise du temps est devenu un élément clef du "Bonheur national brut".
La cohésion sociale : concilier le temps de chacun avec celui des autres devient nécessaire dans un contexte d'accroissement des désynchronisations (prévention des conflits vie nocturne/riverains).  
Le développement durable
Égalités entre hommes/femmes, égalités sociales, de territoire (urbain/rural), entre âges
L'attractivité du territoire
L'efficacité de l'action publique et modernisation des services publics.
Les impératifs d'économie : les politiques budgétaires se traduisent souvent par une meilleure utilisation des ressources publiques, parfois par des économies.
Un réseau européen
En 2008, la ville de Barcelone a pris l'initiative de créer un réseau européen de villes qui s'intéressaient aux politiques temporelles. Les villes actives dans ce réseau sont Bergame et Bolzano pour l'Italie, Barcelone et Bilbao pour l'Espagne et plusieurs villes ou territoires français représentés par Tempo Territorial. L'objectif de ce réseau est de promouvoir ces politiques à l'échelon européen, d'échanger les expériences et de conduire des projets en commun.
Les différents champs d'action des politiques temporelles
Politique des guichets uniques  
Pour faciliter les démarches administratives des citoyens et leur éviter de perdre du temps, les villes ont développé une politique de création des guichets uniques, rassemblant en un même lieu tous les services. Exemples : guichets uniques de la rentrée scolaire (Poitiers, Belfort), le guichet unique d'accueil pour les familles (Saint-Denis), maisons de services publics (Paris, Rennes), services aux salariés (Grand Lyon, Poitiers, etc).
Accueil et gardes d'enfants  à des horaires inhabituels
crèche interentreprises (Grand Lyon, Dunkerque etc.)
garde d’enfants à domicile en horaires décalés 24h/7j (Poitiers, Rennes, Paris etc.)
services d’accueil des enfants en horaires élargis (St Denis...)
La ville de Poitiers est notamment à l'origine d'une offre de baby-sitting pour permettre aux personnes éloignées des activités culturelles pour des raisons familiales ou économiques d'assister à des spectacles ou évènements culturels.
Horaires élargis pour les services publics et les services culturels, ouverture des médiathèques le dimanche
Rennes, Poitiers, Brive, etc.
Horaires de travail des agents d'entretien
Rennes, Paris, Nantes Métropole
L'enjeu est de permettre aux agents d'entretien d'effectuer leur travail à des heures compatibles avec une vie de famille.
Décalage des heures de cours et horaires de travail pour diminuer les phénomènes d'heures de pointe dans les transports en commun
Le principe est simple : réunir autour d'une table les différents producteurs de flux aux heures de pointe (gros employeurs, hôpitaux, universités, etc.), pour voir s'il est possible de décaler certains horaires afin de désaturer les transports en commun.
Plusieurs villes se sont illustrées sur ces questions : Poitiers, Montpellier, Rennes, Métropole européenne de Lille/Région Nord-Pas-de-Calais.
Expériences de chrono-aménagement
Approche expérimentée notamment par la ville de Grenoble, dans le cadre d'autoroutes apaisées à vitesse réduite : l'idée est de rétablir la notion de distances kilométriques entre la ville et ses périphéries, pour lutter contre l'étalement des zones urbaines.
Travail sur la nuit
L'objectif est notamment de prendre en compte les spécificités et besoins de la vie nocturne, et de prévenir les éventuels conflits avec les riverains.
activités et mobilité la nuit : cartes nocturnes, Grand Lyon, nuit des quatre jeudis à Rennes (des soirées culturelles, sportives et festives gratuites pour les jeunes)
chartes de la vie nocturne (Paris, Rennes, Lyon) - Maires de nuit (Paris)
Multifonctionnalités des lieux
Un même équipement trouve des usages et des fonctions différentes à travers le temps, soit dans la même journée, soit en fonction des périodes scolaires/vacances scolaires.
Le Pôle éducatif Molière aux Mureaux, ouvert à la rentrée 2014 : l'équipement rassemble une école maternelle, une école élémentaire, une crèche, un restaurant scolaire, un centre de loisirs, une ludothèque, une salle multimédia, une salle à dominante sportive et des salles d'activités.
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Interior pinholes
Photographies au sténopé artisanal, film 4x5 inch Delta 100
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